Salahdine Parnasse, prodige du MMA, combat face au champion de France de boxe (VIDEO)
Référence du MMA en France, Salahdine Parnasse a croisé les gants avec Benny Nizard, champion de France de boxe anglaise. Un combat d'exception.
Derrière Ciryl Gane qui brille actuellement à l'UFC, Salahdine Parnasse est certainement le plus grand talent du MMA tricolore. Double champion du KSW dans les catégories des moins de 66 et moins de 70 kilos, le Français possède déjà un palmarès impressionnant de 17 victoires pour 1 défaite à seulement 25 ans. Aussi bon debout qu'au sol, le pensionnaire de la Atch Academy a une nouvelle fois prouvé sa valeur lors d'un sparring, en rivalisant avec Benny Nizard, champion de France de boxe.
Le très bon niveau de Salahdine Parnasse en boxe anglaise
Après la revanche tant attendue face à Greg MMA, Salahdine Parnasse s'est frotté à une pointure de la boxe anglaise en la personne de Benny Nizard sur la dernière vidéo de Karaté Bushido. Un athlète référencé, ayant glané le titre de champion de France junior en 2022, avant de se classer 3e aux championnats élites la même année. Pas mal pour un jeune de 18 ans.
Pendant 3 minutes, les deux sportifs ont donc croisé les gants. Et si l'on pouvait penser que Benny Nizard allait largement dominer dans sa discipline, il n'en fut rien. Sur le round, Parnasse a fait parler sa vivacité et son intelligence pour toucher son adversaire et éviter ses contres. Très précis dans ses coups, le protégé de Stéphane Chaufourier a pu faire l'étalage de sa palette technique, mixant à la perfection uppercuts, crochets et directs.
L'UFC, pas pour tout de suite
Un sparring qui montre tout le talent de celui qui est régulièrement surnommé "le Mbappé du MMA". Et qui donnera certainement encore plus envie à ses fans de le voir démontrer toute sa classe à l'UFC. Mais ceux-ci vont devoir patienter. Pour le moment, Salahdine Parnasse s'épanouit au KSW, comme il l'a rappelé dans un entretien accordé à RMC Sport en novembre dernier :
"Les gens oublient aussi que je suis très jeune. J’ai l’impression qu’ils parlent de moi comme si j’avais trente-quatre ou trente-cinq ans et que j’étais en fin de carrière. Il faut être prêt au bon moment. Là, je me forme. Je prends de l’expérience. Je viens de tout en bas, un quartier sensible d’Aubervilliers, et j’essaie de gravir les échelons étape par étape. On verra où la suite me mène mais je travaille pour être le numéro 1. L'UFC ? Ça dépend de ma carrière, de ce que j’ai construit. Je veux juste laisser une bonne trace. Et je pense que je suis bien parti pour laisser mon nom dans ce sport."