10 000 calories à chaque repas, découvrez le mode de vie et les entraînements épuisants des Sumos
Hommes vénérés du Japon, les lutteurs de Sumo ont dévoué leur vie pour devenir ce qu’ils sont : grand, fort et naturel. Entraînement, régime et valeurs, découvrez le mode de vie de ces montagnes.
Muay Thaï, Jiu-Jitsu Brésilien, Boxe Anglaise, Lutte Sénégalaise, beaucoup de pays ont une culture des sports de combat, et c’est aussi le cas du Japon avec le Sumo, discipline nationale du pays. Ce qui est intéressant, c’est que les pratiquants de ce sport, notamment ceux de renom sont spécialement respectés, car ils sont en quelques sortes des "bijoux nationaux", qui sont des figures et des exemples au sein du pays.
Une hygiène de vie irréprochable
La routine des lutteurs de Sumo est très différente des autres sportifs ! Pour devenir un colosse comme eux, il faut beaucoup et bien manger, leur poids est leur force.
Un lutteur doit consommer 20 000 calories par jour. Ce qui est près de 8 à 10 fois l’apport calorique moyen d’un homme actif. Le tout en deux repas de seulement 10000 calories et il faut préciser qu’ils sautent le petit-déjeuner et s’entraînent donc à jeun le matin, car le premier repas de la journée pourrait ralentir leur métabolisme.Manger devient donc une activité très sérieuse et fait partie de l’entraînement.
Le Chanko Nabe est la spécialité des Sumos, c’est un ragoût très calorique de viande, poisson, légumes et d’autres alimentes, et en plus de ce plat, ils ne se privent pas de bière à côté. Ce festin est suivi d’une sieste.
Au niveau des entraînements, ils travaillent beaucoup leur équilibre et n’ont pas besoin de faire des préparations physiques traditionnelles car ils sont eux même des charges à supporter au quotidien. Ils s’entraient plus souvent au combat, et développe une force similaire à celle des Strongman ou des Powerlifters.
Le Sumo, une discipline ancestrale
Les règles de ce sport sont faciles : les lutteurs ne doivent pas sortir du cercle qui est le Dohyō, ni toucher le sol avec une autre partie du corps que la plante des pieds. Ce qui peut-être surprenant dans ce sport, c’est qu’il n’a pas de catégorie de poids, donc un lutteur de 100 kg peut très bien tomber contre un autre lutteur de 200 kg. D’ailleurs, pour désigner ces lutteurs, le terme Sumotori est bon, mais que pour les débutants, les professionnels, eux, sont appelés Rikishi.
Le Sumo se caractérise par les entraînements, le régime, les gabarits, les rites traditionnels qui entourent les combats, les face-à-face évidemment et la voie du Sumo, le Sumôdô, qui consiste en trois éléments clés, le Shin, la pensée, le coeur et l’esprit, le Gi, l’art et la technique et le Tai, le corps et le physique, pour, finalement, se rassembler pour former le terme Shingitai, et atteindre l’efficacité dans les arts martiaux.
Sources :
YouTube : nippon.com