7 mois après sa victoire contre Tony Yoka, Martin Bakole fait une terrible révélation sur le combat
Plusieurs mois après son succès face à Tony Yoka, Martin Bakole a pris la parole pour revenir sur le combat. Et le Congolais n'a pas été tendre avec le champion olympique.
Cela restera comme un moment marquant de l'année 2022 en boxe anglaise. Le 14 mai dernier, Tony Yoka, alors invaincu en 11 combats, subissait la première défaite de sa carrière face à Martin Bakole. Un revers concédé suite à une très large domination du Congolais, bien plus puissant que le Français. Et alors qu'il n'avait pas abordé le sujet, le tombeur du tricolore a livré une déclaration terrible au sujet de son adversaire, 7 mois après l'avoir vaincu dans le ring.
Bakole n'a pas voulu terminer Tony Yoka
Dans un long papier consacré à l'état actuel de Yoka paru ce vendredi 23 décembre dans le journal l'Équipe, Martin Bakole a été interrogé sur sa vision de son combat contre le champion olympique de Rio 2016. Et l'actuel numéro 13 de la catégorie poids lourd a confié avoir retenu ses coups : "Je n'ai pas voulu le terminer. J'ai vu ses enfants au bord du ring. Une victoire aux points, c'était suffisant."
Des mots qui seront certainement difficiles à encaisser pour Tony Yoka. Mais Bakole ne s'est pas arrêté-là. Loin d'avoir été impressionné par le niveau du tricolore, il a urgé ce dernier à travailler pour atteindre son objectif ultime, devenir champion du monde poids lourd : "Il va lui falloir beaucoup progresser pour atteindre les sommets. Sur le ring, face à moi, il était paumé. Ce qu'il a montré n'avait rien à voir avec ce qu'il pensait être."
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Une préparation au rabais
Tony Yoka va devoir se ressaisir pour son prochain combat. Et l'un des axes de progression pourrait être la préparation. Également interrogé par l'Équipe, Virgil Hunter, coach du Français, a avoué que ce qui avait été mis en place pour affronter Bakole était loin d'être optimal, faute d'investissements :
« Je n'ai pas préparé Tony pour ce combat. Tony a voulu s'entraîner à Las Vegas. Il a été attiré par la hype. J'avais prévu deux sparring-partners pour lui. Il trouvait que ça faisait cher. À Vegas, tu ne les payes pas mais tu ne peux pas compter sur eux. Ils te disent "je reviens demain" mais ne se pointent pas. Tu peux bricoler trois rounds par-ci, pas préparer un dix rounds. »