Pourquoi les combattants ont le visage enduit de vaseline avant de rentrer dans la cage
Avant de s'affronter, les combattants voient des officiels leur appliquer de la vaseline sur le visage. Mais pourquoi ?
C'est un passage obligatoire pour tous les combattants qui s'apprêtent à rentrer dans l'octogone. Avant d'en découdre avec leur adversaire, ces derniers passent devant le "cutman". Après vérification de l'équipement, celui-ci enduit alors le visage de l'athlète de vaseline. Une pratique rituelle que l'on peut observer à l'UFC ou dans toute organisation de MMA qui se respecte. Pourquoi cela ? On vous explique tout.
De la vaseline pour éviter les coupures
Que vous soyez un néophyte ou un inconditionnel des sports de combat, vous vous êtes certainement déjà interrogés devant votre écran en voyant le visage du combattant que vous soutenez être recouvert d'une crème visqueuse. Déjà, sachez qu'il s'agit de la vaseline. Une substance choisie pour de très bonnes raisons.
En effet, la vaseline empêche la peau de perdre de l'eau, la rendant ainsi plus souple et plus douce. Un avantage dans le MMA et les sports de combat puisque cela réduit donc les risques de coupure. Elle est aussi appliquée entre les rounds puisqu'elle a tendance à disparaitre avec la sueur. Mais attention, elle n'est pas mise n'importe comment. En effet, trop de vaseline rend le visage trop glissant et fait que le combat serait inéquitable pour le combattant qui verrait ses coups ne pas affecter son adversaire correctement.
Cutman, un métier à part
L'homme qui applique la vaseline sur le visage des combattants un "cutman". Et ce métier existe depuis très longtemps ! Il est apparu au début du siècle dernier quand la boxe a commencé à devenir un sport populaire.
Si les missions du "cutman" étaient limitées à l'époque, elles ont bien évolué. Aujourd'hui, il s'agit d'un métier à part entière. En plus d'appliquer la vaseline, il met les bandes aux combattants, soigne leurs plaies à l'inter-rounds, traite les hématomes. Leur objectif est clair : préserver l'intégrité physique du combattant. S'ils ne sont pas médecins, ils travaillent en lien direct avec un professionnel de santé lors des évènements. Au préalable, ils ont également suivi une formation leur donnant-droit d'exercer leur profession.