Ce que risque Jon Jones qui aurait menacé de mort un testeur de l'agence anti-dopage de l'UFC
Jon Jones se retrouve une nouvelle fois au coeur d'une sombre affaire. Accusé d'avoir menacé de mort un membre de l'agence anti-dopage lors d'un test, le champion de l'UFC pourrait encourir des sanctions de la justice et de l'organisation.
Nouveau scandale pour Jon Jones. Comme révélé par le média ABQ Raw, l'athlète américain aurait proféré des menaces de mort et pris le téléphone d'une agent de Drug Free Sport International, l'agence anti-dopage engagée par l'UFC, lors d'un test. S'il a pris la parole pour nier ces accusations, l'actuel champion poids lourd incontesté pourrait faire face à des sanctions si l'affaire est portée devant la justice et si le sportif est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Jon Jones face à une nouvelle affaire
"Pourquoi vous venez chez les gens si tôt, savez-vous ce qui arrive aux gens qui viennent chez moi comme ça? Ils finissent morts", aurait lancé Jon Jones à Crystal Martinez, l'agent anti-dopage venu faire un prélèvement d'urine à son domicile, selon un rapport de police consulté par ESPN. Coutumier des affaires et des polémiques par le passé, Jon Jones a répondu à ces allégation sur ses réseaux sociaux en dévoilant une vidéo où l'on peut le voir sortir de sa maison avec deux personnes, supposément les officiels de DFSI :
"Je souhaite répondre aux rapports selon lesquels on prétend que j’aurais menacé la vie d’un testeur de drogue et pris un téléphone. Bien que j’ai été frustré par le manque de professionnalisme et que j’ai utilisé des gros mots par frustration, tout s’est terminé de manière amicale, sans aucune menace […]. Je dois dire que cet agent en particulier a eu un comportement très peu professionnel… Et a même enfreint le protocole standard ainsi que les lois sur la confidentialité des informations médicales. Tout au long de mes 20 années de tests de drogue, je n’ai jamais rencontré un tel incident avec un officier de contrôle des substances"
Des potentielles sanctions par l'UFC et la justice
Un incident sur lequel la lumière devra être faite. Mais si Jon Jones est convaincu des faits qui lui sont reprochés, il fait face à des sanctions. En premier lieu de la justice de l'état du Nouveau-Mexique, mais aussi de l'UFC.
Comme le dit le code civil de l'état du Nouveau Mexique, est considéré comme agression "toute menace intentionnelle utilisant des paroles ou des actions, ou tout autre acte qui fait craindre à une victime la violence". Pour une agression, la justice prévoit des sanctions allant jusqu'à 6 moins d'emprisonnement ou une amende.
Du côté de l'UFC, la grande ligue du MMA dispose d'un code de conduite signé par tous les athlètes sous contrat. Dans celui-ci, il est stipulé que que tout acte de violence ou de menaces est prohibé. Dans ce genre de cas, l'organisation précise qu'elle a "pleine autorité pour imposer des sanctions à l'athlète à sa seule discrétion". Pas de barème de sanctions précis donc. Et il parait peu probable que l'UFC prenne des mesures à l'encontre de l'une de ses plus grosses stars.