Bellator : Pourquoi l'organisation protège à tout prix Michael "Venom" Page
Michael « Venom » Page affrontera David Rickels en co-main event du Bellator 200 ce week-end à Londres. Devant les siens, il devrait facilement venir à bout d’un énième adversaire à sa portée.
M.V.P
À 31 ans, le Britannique effectuera sa 13ème sortie chez les professionnels samedi soir. Invaincu en 12 combats, son style atypique et ses nombreux finishs font de lui l’un des combattants les plus intéressants à suivre. Si son palmarès est vierge de toute défaite, il est également grandement en manque d’adversaires solides. Le Britannique domine outrageusement ses combats, mais c’est en grande partie dû à une opposition relativement moyenne. Un choix de l’organisation qui peut aisément se comprendre.
Une tête d’affiche
Pour les fans les moins hardcores de MMA, le Bellator est perçu comme la consolante de l’UFC. Que neni. Le roster de l’organisation comporte des talents bruts qui pourraient facilement se trouver une place au chaud dans les rankings de l’UFC. Problème de taille, le Bellator ne possède pas de stars qui portent l’organisation comme Conor McGregor a pu le faire avec le business de Dana White. « Venom » a les qualités requises pour propulser l’organisation dans une autre dimension. Une défaite ferait tâche sur un bilan pour l’instant parfait.
Une ceinture en ligne de mire ?
Pour le Britannique, il serait temps de changer de politique concernant ses adversaires s’il veut voir de plus près la ceinture des poids légers. À 31 ans, il ne devrait pas laisser passer ses plus belles années. En 12 combats, nous n’avons pas eu l’occasion de voir de quoi « Venom » était fait. Michael Chandler, Benson Henderson seraient des oppositions bien plus intéressantes pour Page, elles lui permettraient de s’offrir une chance de title shot. Espérons qu’il se décidera à passer au palier suivant après son combat de samedi.
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