INTERVIEW : Tom Duquesnoy nous explique pourquoi il n'a pas combattu depuis un an
On a rencontré Tom Duquesnoy dans le cadre du 34ème Festival des arts martiaux. L'occasion de revenir avec lui sur sa longue année d'absence. Interview.
Cela fait désormais plus d'un an qu'on n'a pas vu Tom Duquesnoy dans un octogone. À l'époque, il venait de remporter un combat difficile à l'UFC Fight Night de Londres face à Terrion Ware. Le Français devait normalement combattre lors de l'UFC 232, en été 2018, face à un autre prospect intéressant, l'Anglais Nathaniel Wood. Mais une blessure l'a obligé à renoncer.
"Il y avait un deuxième combat en fin d’année dernière de prévu, qui était prévu pour Las Vegas. Et suite à un mauvais coup à l’entraînement j’ai une côte qui a été fissurée. Au début je pensais que c’était un gros bleu mais après quand j’ai vraiment creusé c’était une fissure. C’est pour ça que ça a été aussi long et que j’ai du à un moment donné quand même, je crois que c’était trois semaines un mois avant le combat je crois, vraiment annuler le combat puisque j’étais blessé, je ne pouvais pas combattre, je ne pouvais même pas m’entraîner. Donc l’idée c’était de voir jusqu’à où je pouvais faire le combat, même avec pas beaucoup d’entraînement mais après ça a été plus sage de repousser le combat."
Se recentrer sur lui-même pour faire évoluer son MMA
À l'occasion du 34ème Festival des arts martiaux organisé à l'Accor Hôtels Arena, Tom s'est longuement confié à nous. Il nous a expliqué qu'il avait profité de cette année loin de l'octogone pour faire évoluer sa pratique du MMA vers une dimension plus martiale. "Il y a eu beaucoup de recherches sur l’évolution spirituelle. J’ai multiplié les stages de développement personnel / spirituel et ensuite j’ai fait évoluer mon MMA, c’est pour ça que ça prend beaucoup de temps. Je fais évoluer mon MMA dans une dimension martiale maintenant."
Duquesnoy nous a expliqué qu'il a surtout mis en avant son bien être. Le MMA, c'est sa passion, mais il ne faut pas que le sport de haut niveau prenne le pas sur sa paix intérieure. "Le sport, dans sa pratique de haut niveau, n’est pas souvent libérateur. C’est assez difficile de faire du sport de pleine conscience quand tu es au super haut niveau, alors que quand moi j’ai entamé le processus de faire du sport c’était en fait pour me sentir bien dans ma tête et dans mon corps. Donc c’est tout un travail qui peut prendre du temps, c’est pour ça que je ne fais pas 5 combats par an, sinon ça voudrait dire que je n’ai pas de vie et que je ne fais rien d’autre. Mais plutôt j’aime bien prendre le temps pour découvrir d’autres choses et comme ça le MMA ça me manque."