Coupe du monde 2022 : tous les gestes de contestation lors du mondial

Pour protester contre la décision de la fédération de football allemande de ne pas faire porter le brassard aux couleurs de la lutte contre la LGBTphobie, la mannschaft a fait ce geste en signe de protestation.

En effet, afin de ne pas froisser l'émirat qatari, la fédération allemande a refuse aux joueurs de porter ce symbole progressiste. Le geste du bâillon signifie donc qu'ils sont victimes d'une censure de leur propre direction face à l'avis du Qatar, pays très conservateur qui pénalise notamment l'homosexualité.

La FIFA a depuis fait machine arrière et levé ses possibles sanctions du port du brassard arc-en-ciel.

Solidaire des protestations ayant lieu au sein de la République Islamique d'Iran, l'équipe de football iranienne a décidé de ne pas chanter l'hymne de leur pays.

La source des contestations venant à l'origine du mouvement des femmes iraniennes qui défilaient contre le décès de Masha Amini, morte après s'être faite interpellée par la police. La lutte s'est ensuite étendue et concerne désormais le refus du port du voile islamique, et une demande de plus de démocratie face à la verticalité du pouvoir, entre autres des mollahs.

En portant une robe arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBTQ+, Helle Thorning-Schmidt n'a pas voulu passer inaperçue. Cette dernière a souhaité montrer qu'elle ne se tairait pas face aux politiques conservatrices de l'émirat qatari. 

En effet, régulièrement critiquer pour bafouer les droits des communautés LGBTQ+, le Qatar considère bel et bien l'homosexualité comme un crime passible de plusieurs années de prison voir de peine de mort. 

Geste symbolique de la lutte contre les discrimations raciales, l'équipe de football anglaise a décidé de poser un genou à terre.

Lancé par l'anglais Harry Kane, le reste de l'équipe a suivi. Poser un genou à terre est, en effet un symbole de la lutte pour les droits civiques. Très utilisé lors du mouvement "black lives matter" contre le racisme et les violences policières, c'est aussi une manière de faire un geste de protestation sans risquer de sanctions, à l'inverse du port du brassard arc-en-ciel.

La FIFA a depuis fait machine arrière et a réautorisé les joueurs à porté le brassard.

Pour protester contre les violations des droits de l'homme au Qatar, la fédération danoise a décidé de ne floquer aucuns écussons sur leur maillot. Cela dans le but de jouer sur les notions du visible et d'invisibles en une mise en abîme qui montre notamment l'absence de respect des droits humains au Qatar.

L'équipe danoise voulait notamment inscrire sur un de leur maillot "Human rights for all" mais la FIFA a interdit aux joueurs d'afficher des messages politiques sur leurs maillots. 

La ministre belge des affaires étrangères a, elle aussi, choisi de porter le brassard "One Love" en assistant au match des diables rouges. Les règles de la FIFA, qui a refusé aux joueurs de le porter (mais a depuis fait machine arrière), ne s'appliquent en effet pas dans les gradins.

La ministre portait ce brassard alors qu'elle était à côté du président de la FIFA : Gianni Infantino.

Pendant le match Portugal - Urugay, le militant Mario Ferri est allé sur la pelouse du stade pour protester contre les discrimination des personnes LGBTQIA+ au Qatar. Ce dernier arborait également un t-shirt ou était inscrit "Save Ukraine" et "Respect for Iranian women".